Chapitre 5: La Provence

**Astaroth** Dim 13 Déc - 4:18

La premiere nuit à Brignoles, première halte des tourtereaux en provence, fut magique. Un reveil en douceur puis un contact charnel intense. Une fusion des sens en commun et une extase simultanée termina cette nuit intense. Jehane et Astaroth restèrent allongé, profitant de ces moments partagés pour se caliner, s'embrasser, se carresser.
Cette nuit était l'exemple de plusieurs nuits qui se suiverent dans la même chambre, de la même taverne.

Les jours passaient. Le temps filait à une allure folle. La visite de Brignole était terminée mais le but premier de leur escale ici n'a toujours pas été atteint. Rencontrer un grand ami de son aimée. Marchant dans les rues de Brignoles, tenant la main de Jehane, il firent un petit detour par le jardin public et il l'invita à s'assoir sur un banc. Une vague de froid était arrivé sur le continent et la douceur de la semaine passée avait disparut. Ils regardaient les gens passer devant eux, camoufflé per leur chauds vetements. Toujours main dans ma main, Astaroth deposa sa tête sur l'épaule de Jehane.

D'ici peu, la neige recouvrira ce jardin... sera magnifique à voir

Puis il lui deposa un baiser sur la joue avant de reprendre

Ma Jéjé, as tu eut des nouvelles de ton ami? Voila trois jours que nous sommes à Brignoles maintenant, et je pense qu'il serait temps de reprendre la route vers le royaume de France.
Nous passerons par le Lyonnais Dauphiné. J'ai des amis, dont ma filleule, à te presenter. et si nous sommes à Lyon, j'ai une amie qui nous emmenera surement voler des fruit dans les vergers la nuit pour l'eglise.

Il deposa ensuite sa main sur la joue de son aimée puis delicatement lui deposa un baiser sur ces levres si douce, et si agréable à embrasser.

Mais si tu le desir, nous repasserons en Provence. Si tu n'as pas put voir ton ami, nous repasserons. J'aimerai le rencontrer.

**Jehane** Mar 15 Déc - 3:54

Elle s'était éveillée dans les bras de son aimé, chaudement blottie contre lui, après une nuit magique et remplie de tous les espoirs.
Ils discutèrent, se languissant sous les draps où il faisait si bon vivre... Quel bonheur de prendre son temps, de se savourer mutuellement sans tabou, sans être solliciter de toute part. Ici, personne ne les connaissait, ils étaient libres et heureux, profitant de chaque instant...

Chaque instant vécu ensemble était d'ailleurs constitué de cette même magie qui ne les quittait plus.
Ils communiquaient beaucoup, évoluaient sur les mêmes longueurs d'ondes et leur complicité grandissait.
La Provence était un Comté magnifique. Chacun s'émerveillait des paysages qui s'offraient à eux.
Le froid était glacial et pourtant, assis sur un banc, tous les deux imaginaient ce que serait ce magnifique jardin public s'il était recouvert d'un grand tapis blanc....

Mais si tu le désir, nous repasserons en Provence. Si tu n'as pas pu voir ton ami, nous repasserons. J'aimerai le rencontrer.

Oui... l'ami en question se cacherait-il? Il avait pourtant l'air content de me rencontrer...
Écoute mon ange, il a sans doute ses raisons mais quoi qu'il en soit, je te propose d'attendre encore un jour où deux, juste le temps de recevoir notre laissez-passer puis, nous envisagerons notre nouveau départ, vui?
J'ai appris qu'il y avait des dolmens pas loin d'ici, que dirais-tu d'une petite ballade?
Allez, zouuuu, le premier à la salle d'eau a gagnéééééééééé

A peine avait-elle prononcé ces paroles que déjà elle avait bondi du lit, s'était enveloppée d'un long drap de lin pour courir la première...

Ce fut dans la bonne humeur, se taquinant à tout va, s'embrassant des milliers de fois que les deux tourtereaux partirent à la recherche des fameux dolmens...
Ceux-ci se trouvaient, s’il fallait en croire les dires d’un vieux villageois, sur la colline des Adrets, au Nord de la rivière du Camary.
En effet, le premier dolmen se vit au loin et Jehane, tirant son Asta chéri par la main, accéléra le pas…

Ce fut avec un respect énorme qu’il parcoururent le chemin qui séparaient les quatre dolmens de Brignoles.

Bras dessus, bras dessous, ils continuèrent leur promenade en parcourant les rues du fief des Comtes de Provence, rues entrecoupées d’escaliers et de passages voûtés.

Après l’église Saint Sauveur,

ils remontèrent vers le point culminant de Brignoles et s’arrêtèrent devant le Palais des Comtes…

Chapitre 5: La Provence Patrimoinecomtesbrignol

Tu vois mon amour, il y a quatre siècles de cela, les Comtes de Provence ont établi, comme supplément de fortification, une tour et un château à murailles épaisses dont la façade sud fait partie intégrante des remparts et en forme la prolongation…

Jehane, enthousiaste et assoiffée de connaissances, commentait en montrant du doigt…

Et là, c’est la chapelle Saint Louis, intégrée au Palais comtal… tu vois ce magnifique portail ?...

Aux anges qu’elle était ! Cependant, cela ne l’empêcha pas de rougir devant le regard attendri de son aimé…

Oh, pardonne-moi ! Ne crois pas que je sors tout cela de ma caboche, hein. J’ai juste discuté avec le prévôt qui m’a refilé toutes ces informations, une vrai mine d’or !

J’ai un peu froid, là, maintenant, et toi ?

Elle sourit tendrement à son chéri , puis, ce qui les fit beaucoup rire, elle s’essuya le nez, d’un geste peu élégant… avec le revers de sa manche…

**Astaroth** Mar 15 Déc - 15:04

Cette nouvelles mais surement dernière visite de la ville arrivait à son terme. Apres les dolmens, l'église, le palais, les voila qu'ils arrivèrent devant la chapelle de la ville. Depuis le debut de cette visite, Astaroth buvait les paroles de Jehane. Ce flots de connaissances qu'elle sortait le laissait sans voix, mais la verité tomba.

Oh, pardonne-moi ! Ne crois pas que je sors tout cela de ma caboche, hein. J’ai juste discuté avec le prévôt qui m’a refilé toutes ces informations, une vrai mine d’or !

J’ai un peu froid, là, maintenant, et toi ?

Un large sourire se marqua sur son visage.

Je me disais aussi que ça me parraissait bizarre que tu en saches autant sur une ville que nous sommes censés visiter pour la première fois. A moins que tu es un passé que tu me caches. Mais cette hypothèse du prevot qui t'a tout expliqué me semble plus logique

Il lui tira la langue et rit de bon coeur. Il aimait la taquiner quelque peu de temps en temps. Comme pour le coup du loup dans la bergerie en parlant de Nebuline quand ils partaient pour Fribourg pour escorter Gaia. Bref, la journée se terminait et effectivement la fraicheur de la soirée se faisait encore plus sentir. Il prirent alors le chemin de la taverne pour se qui vraisemblablement allait etre leur dernière nuit à Brignole.
Astaroth repensa alors à ce que disait Jehane. En meme temps de la visite, ils avaient discuté de choses et d'autre et notament une histoire de brigandage qui inquietait vraiment Jehane. Ils devaient, le lendemain, prendre la route pour rejoindre le Lyonnais Dauphiné mais ce chemin allait etre semé d'embuche et il était inutile de prendre des risques. Tout deux assis à une table de la taverne, il revint qur ce qu'elle avait proposé.

... Donc demain nous reprennons la route. Nous passerons inévitablement par Aix et ensuite? Tu voulais passer par Uzes?
Je n'y vois pas d'inconveniant. Et puis, cela nous permettra de visiter un peu non? Ne sommes nous pas la pour prendre notre temps? Enfin, dans la limite du raisonnable...

A quoi bon en effet prendre les routes les plus directes? Des fois les vas et viens permettent de decouvrir de beaux paysages, les gens du coins. Bref, cela ne le genait en rien de passer par Uzes. Et puis si cela permettait d'eviter ce qu'elle craignait.

Bon, il se fait tard, allons nous coucher. Demain nous avons beaucoup de preparation pour le voyage.

Il tendit alors la main à Jehane et la tira delicatement vers lui afin qu'elle le suive. Il arrivèrent dans la chambre et apres plusieurs carresse, des milliers de baisers et moulte "je t'aime", il s'instalèrent dans leur lit, enlassé l'un à l'autre.

Au milieu de la nuit, un bruit vint reveiller Astaroth. Quelque chose venait de heurter le volet de la chambre. Il se leva et ouvrit la fenetre et le volet pour voir ce qu'il en était. Un vent glacial entra dans la chambre. N'ayant rien vu dehors, il referma alors la fenetre et les volets. Il se retourna et vit Jehane qui s'etait completement enroulée dans le drap. Il s'approcha de la table de nuit pour prendre une bougie et l'allumer avec l'aide de la flamme alletante de la premiere bougie. Il s'assit sur le lit, songeur, regardant la premiere bougie rendre son dernier souffle et observant la petite danse que lui offrait la flamme de la deuxieme bougie. Il s'allongea alors a nouveau et se tourna vers sa douce aimée qui dormait profondement.

Avec delicatesse, il entreprit l'effeuillage de la belle, levant lentement le drap d'un coté puis de l'autre pour finalement decouvrir le corps, à peine habillée, de sa belle au bois dormant. C'est alors que commença une courte exploration de sa main curieuse le long du corps de Jehane, demarant sur ses épaule fines et delicate pour ensuite descendre vers ses main si douces... ...
Seul le seigneur dieu pourrait raconter ce qui c'est passé ensuite.

**Jehane** Mer 16 Déc - 3:49

Faible lueur du petit matin sur Brignoles... deux corps enchevêtrés sommeillaient encore, pourtant, dans l'esprit de Jehane, comme une sonnette d'alarme: Pffff, faut se lever avant le "soleil", on doit partir...
Les yeux, qu'elle avait tant de mal à ouvrir, cherchèrent les cheveux de son aimé dans lesquels elle fit jouer ses doigts. Caresse sur la joue, bisou dans le cou... réveil en toute douceur... Mon amour... mon trésor... il est l'heure...et ne fais pas semblant de dormir pour avoir tes câlins du matin, ça ne marchera pas, osa-t-elle lui dire alors que, déjà, sa main avait pris les devants et suivait les courbes de ce corps qui l'attirait, qui l'attirait........

Quelle épreuve que de s'extirper d'un endroit si agréablement chaud quand on sait que dehors le frimas de l'hiver va vous geler jusqu'aux os!

Pourtant, nos deux compères eurent vite fait de se lever, s'habiller déjeuner et de prendre le chemin le plus rapide jusqu'à la prochaine ville...
L'amour ne déplace-t-il pas des montagnes?

Dixième étape : Aix en Provence

Cette fois, ils arrivèrent fourbus ! Ah oui, fallait qu’ils s’habituassent à la vague de froid qui venait de sévir sur la Provence.
L’air glacial leur avait rougi la peau, gercé les lèvres et gelé pieds et mains !
Aussi se précipitèrent-ils dans la première taverne venue où Déos merci, le feu grondait, répandant le dessin de ses flammes dansantes sur les murs à peine décorés.
Un frugal repas les remit vite sur pieds ainsi que quelques gobelets d’une liqueur inconnue mais oh combien salvatrice !
Jehane ne faisait aucun bien pour aller à la recherche d’une échoppe où trouver bas, mitaines de laine et pourquoi pas un grand châle bien douillet ?
Le tavernier leur avait parlé d’un quartier où les juifs étaient rassemblés et elle savait que là, elle trouverait certes son bonheur.
Pour l’heure, elle se rendrait une fois de plus au château, tâcherait de retrouver ce prévôt dont les connaissances étaient sans limites, et querrait les renseignements dont elle avait besoin en même temps que les nouvelles de leur laissez-passer.

Quelques heures plus tard, ce fut emmitouflée dans un énorme châle qu’elle refit son apparition devant un Asta qui ne manqua pas de se moquer d’elle !

Ahhh quel bonheur ce prévôt ! Il m’en apprend des choses ! Sais-tu que c’est à cause du Roi Albert d’Anjou, que quatre rues d’Aix ont été réservées aux Juifs ? Il l’a en effet demandé en écrivant, de Naples au Sénéchal des Comtés de Provence et de Forcalquier, en 1341 si je me souviens bien . Si bien que les autorités de la ville ont tout fait pour que les juifs vivant dans les quartiers chrétiens viennent habiter dans ces quatre rues et que les chrétiens habitant une de ces rues déménagent ailleurs.
Beurk, je trouve ça violent !
Il m’a parlé aussi d’un merveilleux endroit… viens, je t’y emmène !

Ce fut comme ça que le pauvre Asta, se retrouva, une fois de plus entraîné par une Jehane curieuse et assoiffée, dans une nature sauvage et tourmentée mais oh combien propice à la contemplation…

Et voilà… c’est pas beau ça ? La Montagne Sainte Victoire !
Te raconte l’histoire comme on me l’as racontée, vui ?
Et bien, figure-toi qu’au cinquième siècle, vivait ici en pleine nature, un ermite du nom de … heu…Servus… heu, Servus je ne sais plus comment… Il soignait de l’ouïe les pèlerins qui lui rendaient visite mais le roi des Visigoths, Euric, n’en fut pas ravi ! Tu penses, ça devait lui faire de l’ombre ! C’est ainsi que ce roi fit couper les oreilles de l’ermite et le fit décapiter…
Quelle horreur… j’en ai froid dans le dos !... Et depuis, sa mémoire est honorée ici même et évêque d’Aix en Provence lui fit édifier cette chapelle. C’était en l’an 1001 !

Hihi, nous voilà moins idiots aujourd’hui, non ?

Jehane riait de bon cœur en embrassant son aimé qu’elle venait encore d’embêter…

Bon, c’est pas tout ça mais… je te promets qu’à partir de maintenant, on fait TOUT ce que tu désires… je te suis… je suis toute à toi !...

**Astaroth** Mer 16 Déc - 15:17

Un doux reveil apres cette nuit magique, et peu de temps apres, les voila sur les routes en direction de Aix. Le froid et le vent fouaitait le visage des amoureux, insoucient de voyager par un froid pareil. Mais la cela n'empecha pas Jehane et Asta d'arrivé à destination.

A peine arrivés, ils se trouverent un coin au chaud, dans une taverne pour se restaurer et aussitot fini le repas, Jehane abandonna à nouveau Asta. Encore cette histoire de laissez passer difficile à obtenir. Pffffff.
Bref, Astaroth ne bougea pas, il en avait pas envie, il prefera rester au chaud à siroter des bieres et quelques liqueure. Mais avec modération car il ne pouvait pas se permettre de mettre carpette alors que son aimée allait revenir...
Lorsque finalement elle revint, il ne la reconnut pas de suite. Mais sitot reconu, il ne manqua pas de rire en la voyant ainsi, emmitoufflée dans son chale. C'est alors qu'elle le traina dehors et qu'ils entamèrent la visite d'Aix. Fort heureusement que Jehane avait pensé à prendre un petit quelque chose pour qu'Asta puisse se couvrir. La visite prit une bonne partie de la journée. Ils se permettaient quelques pauses pour se caliner, se becoter dans des petits coins discret, ou moins discret. Comme pour Brignoles, elle lui sortit un flots de renseignement historique de cette belle ville de Aix, le quartier Juifs et la montagne sainte Victoire. Lorsqu'elle eut finit il repondit à Jehane

Toi, tu es encore aller parler au Prevot... Je me trompe?

Il marqua un large sourir et l'embrassa

Bon que faisons nous maintenant?... donc tu es tout à moi.. huuuuum laisse moi reflechir. Qu'est ce qu'on pourrai faire...

Il se mit à marcher en rond, l'air pensif, autour de Jehane qui le regardait tourner s'attendant au pire. Apres deux tours, il s'arreta brusquement etd'un air serieux lui lança une idée.

Et si, avant de reprendre la route, on allait se rechauffer dans une taverne, nous reserverons une chambre pour quelques heures a peines afin de bien nous requinquer et puis ensuite on reprendrai la route... Enfin je te cache pas que quand je parle de se requinquer, j'y vois également un moment de plaisir partager... si tu vois ce que je veux dire?

**Jehane** Jeu 17 Déc - 3:16

...si tu vois ce que je veux dire?

Elle sourit... Oui, elle voyait très bien ce qu'il voulait dire et n'en pensait pas moins... Comme quoi, leur complicité n'avait plus besoin de mots...

La proposition d’Asta était des meilleures : rentrer au chaud sous les draps, se toucher sans toutes ces entraves que représentaient l’habillement.
Déjà dans l’esprit de chacun, les images de leur rapprochement imminent se dessinaient. Au long du chemin les amoureux s’embrassèrent goulûment, se lancèrent des regards qui en disaient long, se prodiguèrent des gestes discrets mais qui ouvraient l’appétit...

Une taverne à Aix, juste pour quelques heures, après la longue balade dans le froid de l’hiver…

La porte de la chambre à peine entrouverte, les deux êtres se collèrent l’un à l’autre contre le mur de la chambre et sans mots dire, juste bercés par leur souffle haletant, leurs bouches se rejoignirent, les lèvres se mordillèrent, les langues se savourèrent tandis que leurs mains les débarrassaient des couches de vêtements devenus trop encombrants. Les habits tombèrent un à un à leurs pieds. Leur corps ondulait, épousant les mouvements de l’autre et les mains partirent à la rencontre de leur peau chaude et moite. Plus rien n’existait, seul......

Comblée, heureuse, Jehane se sentait forte, unique et n'eut plus peur de rien. Son Asta était là et c'était tout ce qui comptait!
Quitter la chambre fut encore plus difficile mais les deux complices, courageux et puissants de leur amour, quittèrent Aix en Provence et reprirent le cours de leur voyage.

Onzième étape: une halte entre Aix en Provence et Uzès dans le Languedoc.

Le froid cinglant ralentissait leur marche et pourtant la bonne humeur faisait partie du voyage.
Ce fut dans le creux d'un rocher qu'ils trouvèrent refuge, à l'abri du vent glacial.
Asta avait rassemblé le plus de bois possible et préparait le feu qu'ils essaieraient de maintenir le plus longtemps possible. Ils cassèrent la graine sans même ôter les lainages qui leur protégeaient les mains: un quignon de pain, un morceau de viande séchée et quelques fruits secs, juste de quoi résister avant d'arriver dans une ville où ils n'hésiteraient pas à se jeter sur un repas chaud!
Sans cesse enlacés, toujours attentifs au bien être de l'autre, ils dormirent quelques petites heures, suffisamment pour se requinquer sans tomber dans l'engourdissement dû au gel.
Un petit coup de gnôle et ce fut reparti, après avoir pris soin de Fabri, leur pauvre cheval fourbu.
Le chargement n'était pas bien lourd, les denrées diminuaient et Jehane s'étaient débarrassée de quelques souvenirs désormais inutiles. Ils marchaient aux côtés de l'animal, lui épargnant ainsi une charge supplément.
Ils parlèrent peu, se concentrant sur leur pas, la tête baissée car le vent piquait et s'immisçait insidieusement sous le moindre morceau d'étoffe un peu lâche, leur gelant les os et le sang....

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